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Cette dissertation examine l’esclavage selon trois points de vue : son évolution historique, les principes juridiques menant à sa suppression, et la résistance aux formes actuelles, surtout à travers les contrats des Nations Unies.

L’esclavage : une réalité ancienne

L’esclavage, dans ses modalités les plus anciennes, date des époques primitives. Des civilisations humaines comme les peuples de l’Égypte, de la Grèce et de Rome ont appliqué l’asservissement, qui était fréquemment vu comme un phénomène naturel du système communautaire  (2023, 21 avril) « De l’antiquité au moyen âge : l’esclavage une pratique ancienne » Lumni. En Grèce ancienne, les esclaves étaient surtout des détenus issus de combats, des expatriés ou des détenteurs de dettes indisposés à régler leurs emprunts. Les citoyens de Rome, de leur côté, ont formalisé cette institution ancienne en toute légalité, en réduisant le serviteur en objet de possession, privé de toute indépendance juridique.

À l’époque médiévale, l’esclavagisme subsiste, particulièrement dans le contexte des activités commerciales entre les continents (Europe, Afrique et Asie). Cela dit, dès le début du XVe siècle, il se déploie autrement avec le lancement de la traite des esclaves en Atlantique. Des millions d’habitants de l’Afrique sont forcés de quitter leurs terres natales et transférés vers le continent américain (2021, 6 mai) « Histoire de l’esclavage : 4 périodes en 10 émissions » France culture pour y être asservis dans les exploitations agricoles (sucre, tabac, coton, etc.). Ce trafic fait partie des moments les plus tristes de l’histoire de l’humanité, où la réification des esclaves se fait de façon systématique.

L’extirpation de l’esclavagisme : l’évolution morale et du droit

La suppression de l’esclavage a requis une longue évolution qui s’est étendue sur des siècles successifs. Depuis le XVIIIe siècle, un courant antiesclavagiste émerge lentement, soutenu par les idéaux rationalistes et les valeurs de justice et d’égalité. Au Royaume-Uni, William Wilberforce s’oppose vigoureusement à cet esclavagisme. Ce qui a conduit à l’officialisation de la législation abolitionniste de 1833  « Abolition de l’esclavage au Royaume-Uni » Wikipédia. Après une longue période de résistance et de conflits internes aux États-Unis, l’esclavage a été éradiqué avec le décret d’émancipation de 1863, accompagné d’un amendement XIII mettant fin à l’esclavage.  

Or, l’éradication de l’esclavage n’a pas été immédiate ni mondiale. En réalité, certaines nations, par exemple Brésil et d’autres territoires ont mis plus de temps pour abolir cette coutume. D’ailleurs, la libération légale des esclaves ne veut pas dire l’abolition du racisme ou de l’exploitation. Si l’asservissement a été officiellement abrogé, les peuples héritiers de l’esclavage continuent à vivre dans des situations de misère et d’exclusion.

Le droit des nations a aussi exercé un rôle essentiel dans la suppression de cette institution historique à compter du XXe siècle. Suite à la guerre de 1914-1918, l’assemblée des Nations, prédécesseur de l’ONU, a contribué à l’éradication de celle-ci dans le monde entier, et divers traités interétatiques ont été approuvés pour exclure cette coutume. L’accord international sur l’esclavagisme en 1926, en est une preuve évidente. Cependant, l’annulation légale au niveau international s’est manifestée avec la promulgation de la déclaration internationale des droits humains en 1948.

La convention des Nations Unies et la servitude contemporaine

La suppression de l’esclavage par les conventions internationales n’a pas fait cesser cette pratique dans toutes ses dimensions. Si la servitude historique, telle qu’elle était à l’époque médiévale, est désormais presque oubliée, des pratiques modernes d’exploitation humaine existent toujours de nos jours. La servitude moderne engendre des pratiques telles que le travail sous contraintel’exploitation humaine et enfantine, la dette esclavagiste, et d’autres types de maltraitance.

C’est dans ce cadre que l’accord international de l’ONU pour la lutte contre le trafic humain et l’exploitation du travail sexuel (1949), et le traité sur l’interdiction du travail forcé (1930) ont constitué un tournant crucial pour la lutte contre la servitude moderne. Le pacte mondial contre le trafic humain en 2000 a également été un facteur juridique décisif. Il cherche à éviter le trafic des êtres humains, préserver les victimes et traquer les trafiquants.

L’opposition à la servitude contemporaine est encore plus compliquée qu’elle est généralement dissimulée et voilée. Les victimes sont souvent des migrateurs, des exilés, ou des  individus en état de fragilité, qui sont asservis dans l’exploitation agricole, l’industrie, ou les services domestiques. D’après l’OIT (Organisation internationale du Travail), presque 40 millions de personnes sont encore soumises à l’exploitation contemporaine.

L’ONU, grâce à ses initiatives de développement durable, s’investit dans la répression de l’esclavage contemporain en favorisant des approches de croissance inclusive et de réduction des disparités. Le 2 décembre 2014, le comité des Etats membres de l’ONU a rendu officiel la Journée mondiale pour la réforme abolitionniste, rappelant le besoin d’exclure toutes les sortes de servitude (travail forcé, trafic humain, etc.)   « Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage : 2 décembre » Unicef. Ce moment permet aux personnes de se remémorer les actions internationales contre la déshumanisation et de s’engager pour des solutions tangibles à l’échelle mondiale.

L’influence des accords internationaux et des droits de l’homme 

Les accords internationaux ont eu une influence significative sur les actions pour éliminer l’exploitation humaine. L’approbation de ces conventions légales par les pays souverains représente un message puissant, mais leur mise en pratique demeure souvent insatisfaisante. Un grand nombre de pays, notamment ceux en phase de développement ou en situation de guerre, n’ont pas encore les ressources nécessaires ou la fermeté politique afin de supprimer la servitude contemporaine.

Les droits de l’homme, soutenus par des conventions telles que la charte universelle des droits humains en 1948 et les accords universels sur les libertés civiles et politiques, offrent un système de référence pour l’opposition à toutes les facettes de l’esclavagisme. En théorie, chaque personne ne devrait pas subir toute forme d’asservissement. Toutefois, des centaines de milliers de personnes sont encore confrontées à des situations de travail sous contrainte ou d’exploitation par la prostitution.

Pour conclure, l’esclavagisme fait partie des questions éthiques fondamentales, des défis constitutionnels et humanitaires de l’ère actuelle. Dans le cas où des améliorations marquantes ont été effectuées depuis l’éradication de l’esclavage par la loi, la lutte contre les tournures modernes de l’exploitation des personnes reste une priorité internationale. Les dispositifs juridiques, notamment les accords internationaux de l’ONU, ont établi les fondements d’une société libérée de l’esclavage. Cependant, des progrès restent à réaliser afin que chacun puisse être libre de ses actions et profiter de ses droits aux quatre coins du monde.

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