Résumé
Le financement participe permet à des agents économiques d'obtenir des liquidités en dehors des circuits classiques bancaires. Grâce à des outils comme le crowdfunding, un financement adapté aux besoins des porteurs d'investissement permet d'améliorer les chances de réussite de ceux ci. Le financement participatif permet également de participer à la désintermédiation des marchés monétaires et boursiers, participant ainsi de la réduction des frictions sur les marchés financiers, et d'en améliorer l'efficience dans la valorisation des actifs financiers échangés. Des résultats empiriques sont présentés pour valider ces prédictions, tout en offrant des conditions nécessaires à la réussite du financement participatif dans son rôle d'innovateur sur les marchés financiers.
Introduction
Le développement des échanges de bien et services, ainsi que la libre circulation des capitaux grâce au phénomène de mondialisation et au développement des nouvelles technologies d'information (NTIC) a permis de généraliser des innovations diverses, notamment la levée de fonds via le crowdfunding (Casadella & Tahi Tahi (1), 2017) ces tendances mondiales et indépendantes des choix domestiques, tendent à encourager les flux de capitaux, d'abord pour les investisseurs institutionnels et les firmes transnationales, ensuite plus récemment pour les particuliers et les petites firmes. Pour ces agents économiques, des barrières diverses empêchaient d'accéder à un financement adéquat, ce qui pénalise significativement les projets d'investissement ou de consommation, entraînant ainsi des pertes potentielles de création de richesses. En France par exemple, les PME souffrent régulièrement de difficultés d'accès au financement dans les circuits bancaires classiques, à cause d'un rationnement du crédit basé sur une surévaluation du risque de prêt associé à ces structures (Kremp & Piot Piot (2), 2014) pour les ménages, un schéma similaire de rationnement du crédit s'impose en période d'incertitude ou de cycle baissier de l'activité économique. (Agénor & El Aynaoui Aynaoui (3) 2008, ArtusArtus (4) 2002 et Martin Martin (5) 2014). De fait, la disponibilité de nouvelles technologies, et l'accès de plus en plus généralisé aux moyens de communication comme les Smartphones contribuent significativement à améliorer l'appareillement entre les agents détenteurs d'excédents de liquidité, et activement à améliorer l'appareillement entre les agents détenteurs d'excédents de liquidité, et ceux en cherchant pour financer leurs projets. Cariou, Lyubareva & Rochelandet (6) (2017) prennent pour exemple la crise à laquelle la presse écrite fait face –– générée à la fois par la concurrence des supports internet gratuits, et la baisse tendancielle des recettes publicitaires qui sont une source importante de revenus pour les supports médias. La même tendance qui crée une menace existentielle pour la presse écrite a offert des opportunités pour la dépasser, sous la forme d'outils de Crowdfunding, où la presse arrive à se financer à travers les transferts et dons d'individus sur différents montants, des plus symboliques au plus conséquents. De fait, le financement participatif représente une nouvelle opportunité de financement pour les firmes, et notamment les PME, comme le souligne Goyle (7) (2019) cet outil représente une opportunité certaine à la fois pour les entrepreneurs porteurs de nouveaux projets, mais aussi porteurs de nouveaux projets, mais aussi pour des PME existantes qui ont besoin de liquidité pour financemer leur BFR (8), ou encore pour financer des acquisitions d'immobilisation et d'extension de leur capacité de production. L'environnement règlementaire d'après Goy a été plutôt bienveillant, allant dans le sens dans le sens d'un encadrement de l'activité de crowdfunding sans l'étouffer, tout en imposant des normes de transparence et de communication publique, ce qui va dans le sens de l'esprit de démocratisation d'accès aux liquidités porté par le financement participatif. Derrière ce terme de participatif se cache cependant un concept plutôt flou, qui reflète la multitude de sens que les utilisateurs du financement participatif lui prêtent. Pour Boyer, Chevalier, Léger & Sannajust (9) (2016) définissent le financement participatif à travers l'outil technique –– la plateforme dématérialisée qui sert d'intermédiaire entre détenteurs de liquidités et les porteurs de projets qui en ont besoin. La définition est ensuite étendue à la nature de la transaction entre les deux parties : ": "Il existe trois formes de crowdfunding : le don, le prêt et l'apport en capital, réalisées par un nombre important de contributeurs appelés les crowdfunders". On relèvera donc que les fonctions économiques attachées au financement participatif sont plus diversifiées et moins centrée sur l'activité marchande iées et moins centrée sur l'activité marchande que dans le circuit bancaire classique. De plus pour les auteurs, le concept de financement que dans le circuit bancaire classique. De plus pour les auteurs, le concept de financement participatif n'est pas à proprement parler innovateur, puisqu'il prenait des formes rudimentaires durant l'Antiquité déjà, ce qui donne le troisième aspect du financement participatif, à savoir le côté mutualiste et public. L'étymologie anglo-saxonne du terme Crowdfunding dérive du concept de financement par une foule.
Plan détaillé
I. Revue de la littérature
1. Le financement participatif comme soutien alternatif aux projets culturels2. Le financement participatif comme outil de transfert de la diaspora vers les pays à forte migration
3. Financement participatif, PME et innovation
4. Déterminants de réussite de la levée de fon ds par financement participatif
5. Synthèse de la littérature
II. Flux de liquidités dans le monde contribution du financement participatif
1. Statistiques descriptives volume du financement participatif dans le monde
2. Déterminants du développement financier analyse en coupe (pays)