L’université est marquée par une série de recherches et de devoirs qui sont à rendre sous la forme de mémoires. Ces mémoires sont réalisés à l’issue d’une année scolaire ou d’un cursus selon le cas ; il peut également prendre la forme d’un rapport de stage, également appelé mémoire professionnel, selon la discipline choisie par les étudiants. 

Dans chaque mémoire, les étudiants doivent respecter un certain nombre de règles, qui varient en fonction de plusieurs critères. Parmi ces règles, celle dont nous allons parler plus précisément dans cet article, à savoir le nombre de pages. 

Celui-ci varie en fonction de la discipline choisie, mais aussi du niveau d’études. En outre, chaque école peut également avoir ses propres exigences, l’étudiant devra donc bien connaitre toutes les règles avant de commencer la rédaction. 

Dans un premier temps, nous allons parler des différents types de mémoires, ou plus globalement, des différents types de travaux universitaires qui sont exigés en fonction des cursus. Nous analyserons ensuite les normes de la rédaction, dont ce qui va nous intéresser plus particulièrement, à savoir le nombre de pages, ainsi que les raisons pour lesquelles certains mémoires sont plus longs que d’autres. 


Les différents types de mémoires

Le mémoire de licence

Il se rédige et se présente généralement à la fin du parcours de licence, soit après avoir validé trois années d’études après le bac. Il prépare les étudiants à la recherche ou à l’analyse professionnelle selon le cursus. 

Dans ce type de mémoire, généralement plus court que les autres en termes de pages comme nous le verrons plus loin, le cadre est limité pour éviter que l’étudiant ne soit hors sujet. La revue de littérature est également plus brève, avec une méthodologie moins compliquée. Dans ce mémoire, l’accent est surtout mis sur la capacité à argumenter, qui sera encore approfondie en master.


Le mémoire de master 

Ce type de mémoire se rédige à la fin de la 4e ou 5e année d’étude selon le cas. En France, les masters sont des cursus qui durent généralement deux ans.

Le mémoire est plus long, avec un sujet plus spécifique et un cadre mieux défini que dans le cadre de la licence. La méthodologie employée est plus rigoureuse, la revue de littérature plus longue ; le mémoire peut même inclure diverses recommandations stratégiques lorsque réalisé dans un cadre professionnel. 


La thèse de doctorat

La thèse est encore plus longue, elle doit apporter quelque chose de nouveau en termes de connaissances et d’apprentissage dans un domaine spécial. 

Le sujet est plus innovant, et très spécialisé, avec une revue de littérature plus détaillée et une méthodologie complexe. 


Il existe d’autres types de travaux universitaires, comme le mémoire professionnel, celui de recherche-action ou encore le mémoire monographique.


Les normes dans la rédaction, le nombre de mots

Le mémoire de licence

Les mémoires de licence sont les plus courts, ils se situent dans ce que l’on peut appeler le premier niveau d’études. Les exigences des correcteurs sont plus faibles, elles sont fonction du niveau des étudiants. Les étudiants doivent savoir analyser, argumenter et synthétiser. Ils doivent expliquer leur projet, leur démarche, le tout dans un ensemble qui se situe entre 8,000 et 15,000 mots, soit entre 30 et 50 pages.


Le mémoire de master 

Les mémoires de master font l’objet d’un travail plus riche, plus approfondi : les analyses doivent être plus poussées, elles font l’objet d’une plus grande réflexion, dans un domaine plus spécialisé. 

Le nombre de mots attendu se situe entre 15,000 et 30,000 mots, soit entre 60 et 120 pages.


La thèse de doctorat

Enfin, les thèses de doctorat sont les plus spécialisées et les plus complexes d’un point de vue méthodologique et organisationnel. Elles demandent une rigueur bien différente, avec une réflexion aboutie qui apporte un renouveau sur un sujet très défini et limité. Le nombre de mots est donc plus élevé, entre 50,000 et 100,000 mots, ce qui peut monter le document jusqu’à 300 pages (entre 150 et 300), voire davantage selon le sujet.


Notons qu’il est primordial de bien respecter les consignes concernant la longueur du travail attendu, car celles-ci sont susceptibles de varier en fonction des écoles et/ ou des matières.


La longueur des mémoires : les principaux critères

Le premier critère est le niveau d’études. C’est ce que nous avons vu plus haut, plus le niveau est élevé, et plus le nombre de mots demandé l’est aussi. 

Entre également en ligne de compte la difficulté à traiter un sujet. Certains sujets sont plus complexes que d’autres, plus spécialisés, et cela dès la licence. Il existe des sujets qui sont larges, d’autres plus spécifiques. Plus il est spécifique, et moins il y aura des pages, surtout en licence, car il est focalisé sur un domaine en particulier. 

Ceux qui demandent des analyses comparatives seront obligatoirement plus longs. Des domaines comme la psychologie, la philosophie, ou encore les sciences sociales appellent généralement à un plus grand nombre de mots. 

Par ailleurs, les mémoires qui vont comprendre des rapports de stage ou des enquêtes de terrain sont également plus longs, car il faudra plus de temps pour tout détailler. 

Les innovations, les découvertes allongent également le document de quelques pages. Cela arrive surtout dans le cadre d’une thèse de doctorat, car tout doit être approfondie au maximum. 

Enfin, comme nous l’avons dit plus haut, existent également l’ensemble des normes académiques auxquelles il convient de se plier, selon les matières, les écoles. 


Conclusion

Comme nous l’avons vu, le nombre de mots dans un mémoire va dépendre d’un certain nombre de critères. Les mémoires sont nombreux dans le cursus universitaire, ils apportent tous quelque chose sur les apprentissages des étudiants à un moment donné. Le fait de donner un nombre de mots permet également à l’étudiant de se retrouver face à un repère, qui l’aidera autant dans l’élaboration de son plan que dans la rédaction de son mémoire à proprement parler. 

Les étudiants doivent respecter un certain nombre de critères, et prêter attention à la clarté de leur travail ainsi qu’à sa cohérence. Selon le niveau et le domaine, il doit y avoir suffisamment de détails et d’illustrations pour en améliorer la clarté et la pertinence.