Parmi les diverses catégories d’entrevue, les plus habituelles sont : l’entrevue directive, l’entrevue semi-directive et l’entrevue non directive. Ces dernières comportent chacune, des traits distinctifs qui définissent leur efficacité opérationnelle d’après les perspectives et les buts recherchés.
L’entrevue directive : contexte rigide pour des retours ou résultats exacts et détaillés
En étant le plus organisé, ce type d’entretien respecte des normes strictes formées par des questions restrictives, généralement, aux réponses multiples ou réclamant des réponses brèves et claires. Cet entretien directif consiste à acquérir des informations particulières et uniformisées, ce qui permet d’examiner rapidement les résultats entre de nombreuses entrevues. Cependant, l’enquêteur adopte un scénario, sans être guidé par les retours, assurant ainsi une cohésion ou une monotonie dans les données recueillies.
Les intérêts de l’entrevue directive prévoient une performance optimale dans le rassemblement des informations nettes et similaires. Ce qui la rend principalement précieuse dans des circonstances où des résultats uniformisés sont requis, comme pour des sondages commerciaux ou des entretiens d’embauche. En sus, ce style d’entrevue aide à économiser du temps, car elle n’implique pas de discussions prolongées, et que l’enquêteur maîtrise entièrement son enchaînement.
En revanche, elle présente des restrictions, plus précisément l’absence de l’accommodement ou l’adaptabilité. Les questions limitées restreignent le droit à la libre expression des intervenants ; aussi les retours peuvent être trop catégoriques. Ce qui bloque le développement des sujets ou la prospection des idées personnelles de façon exhaustive. Ainsi, ce style peut être interprété comme excessivement limitatif pour des questions plus compliquées ou passionnelles, où une plus vaste initiation est nécessaire.
L’entrevue semi-directive : une régularité entre l’agencement et l’émancipation
Ce genre d’entretien associe l’organisation de l’entrevue directive avec plus d’indépendance pour l’interviewé. Il se base sur des questions non restrictives ou, à réponse développée, le permettant de parler ouvertement tout en respectant une structure établie par le questionneur. Même si le plan de discussion propose des indications ou un guideline, l’interrogateur peut se conformer aux répliques de l’interviewé et revenir sur les points essentiels pour explorer certains propos Eureval (2010) « Entretien semi-directif » Cooperation concept..
L’entrevue semi-directive est plus accommodante et permet d’acquérir des données complètes et variées. Elle est parfaite pour des questions délicates où les réponses limitées seraient inadaptées et peu satisfaisantes. Aussi, elle fournit un niveau plus détaillé dans l’interprétation des points de vue, des connaissances et des idées des intervenants. L’intervieweur, tout en supervisant l’orientation de l’entrevue, peut cadrer sa méthode en s’appuyant sur des répliques, permettant donc une enquête plus poussée.
Toutefois, le type semi-directif présente également un défaut marquant qui est la difficulté de traitement des informations. En effet, ces dernières sont généralement subjectives et peuvent considérablement fluctuer d’une entrevue à l’autre. Ce qui ne facilite pas le rapprochement des réponses et implique une démarche interprétative plus substantielle. De plus, ces entrevues nécessitent plus de temps, tant qu’en termes de concrétisation qu’en étude. Elles sont ainsi mieux appropriées aux contextes où le but est de réunir des données significatives et complètes, bien que cela nécessite à une période plus longue.
L’entrevue non directive : le droit total d’expression personnelle
Parmi les trois, l’entrevue non directive représente le style le plus adaptable et la moins organisée. Dans le cas présent, le questionneur ne prescrit aucune orientation précise et n’emploie qu’une série réduite de questions libres très communes. Ici, l’objectif est de permettre à l’interviewé le droit total de discuter des points qui lui paraissent important, en autorisant l’entrevue se réaliser instinctivement.
Le style non directif mène à examiner profondément les idées, les perceptions ainsi que les expériences vécues des intervenants. Il est spécialement ajusté dans des situations où il est essentiel d’appréhender un événement subtil tel que dans les études cognitives ou descriptives sur des questions personnelles et sensibles. Il facilite l’originalité des réponses, car l’enquêteur n’est pas soumis à des questions imposées. « Définition de Entretien non directif » JobPhoning
Cela dit, ce type d’entretien produit de nombreux points négatifs majeurs. La priorité est la complexité d’analyse des résultats, car ceux-ci peuvent être plus vastes, disséminés et désalignés des finalités de l’entrevue. En réalité, l’enquêteur a moins d’influence sur le déroulement de la conversation, ce qui peut causer des hors sujets et un recueil de données moins orienté. En plus, ces entrevues exigent un temps considérable, que ce soit pour l’élaboration et pour l’étude ; ce qui peut s’avérer être un problème si des données doivent être immédiatement recueillies.
Faire un choix du style d’entretien le plus approprié
La préférence entre une entrevue directive, semi-directive ou non directive repose généralement sur des cibles de l’entretien, du temps libre, et du thème évoqué. Une entrevue directive est recommandable s’il est obligatoire de réunir des informations concrètes et uniformisées dans une courte durée. Par exemple, au moment des enquêtes de point de vue ou des recherches quantitatives, il est indispensable que les résultats soient semblables et rapidement évaluables. Par contre, quand le but est d’examiner des questions plus compliquées ou de saisir en profondeur les pensées ainsi que les parcours des intervenants, l’entrevue semi-directive est la plus appropriée. Ce style harmonise la forme et le droit, permettant à l’interrogateur d’intervenir tout en gardant une structure de référence.
Par ailleurs, l’entrevue non directive est adéquate pour des recherches préliminaires ou des analyses où le but est d’étudier dans le détail les réflexions et les ressentis des participants. Et cela sans les obliger à respecter une organisation stricte. Toutefois, compte tenu de son indépendance totale, elle requiert un engagement de temps éminent et une compétence analytique plus ardue.
Pour conclure, chaque style d’entrevue a ses intérêts et ses défauts ; et l’option de la structure doit être réalisée par rapport aux finalités particulières de l’entretien. Le type directif procure des résultats explicites et similaires, mais de simplicité excessive. Le type semi-directif, de son côté, autorise une étude plus exhaustive des questions tout en maintenant un ordre défini. Enfin, le type non directif accorde une expression libre et ouverte ainsi qu’une recherche approfondie des sujets, mais demande plus de délais et une étude plus élaborée. Pour un aboutissement optimisé, il est important de sélectionner le type d’entrevue qui correspond aux exigences de l’étude et du cadre dans lequel elle est accomplie.