La description d’ibid.

Le terme « ibid. » provient du mot latin « ibidem » et représente un acronyme qui veut dire «  au même lieu, ou dans le même paragraphe d’un texte mentionné antérieurement ». Autrement dit, il est appliqué pour préciser que la référence à une source correspond à la citation déjà mentionnée auparavant. Ce qui permet d’éclaircir et simplifier le manuscrit, puis de prévenir les redondances dans les références bibliographiques ou les notes en bas de page.

En général, le terme « ibidem » est réduit en abréviation « ibid. », par contre il peut prendre l’apparence de « ib. ». Toutefois, vous pouvez choisir et utiliser seulement l’un des acronymes, mais en aucun les deux.

L’emploi du mot « ibid. » se réfère au temps des textes et ouvrages imprimés, où l’indispensabilité de mentionner des références bibliographiques s’avérait utile et important. Avec la progression des études universitaires, les investigateurs se sont engagés à trouver des solutions ou techniques afin d’améliorer les sources ou les citations. C’est de cette manière que le concept d’exploiter la terminologie dont « ibid. » a existé. Et cela dans le but de simplifier les références. 



Quand utilise-t-on « ibid » ?

Lorsque vous indiquez une référence à maintes reprises à la suite dans votre document et dans le cas où votre mode de référence l’autorise, vous pouvez employer le mot « ibid. ». En outre, si la citation antérieure au même texte est séparée ou si une ou d’autres citations sont interposées au sein des deux, il faut éviter l’ibid. et utiliser op. cit.

Dans les notes de bas de page

L’usage le plus fréquent du terme « ibid. » se situe dans les annotations en bas de page. Dans le cas où vous mentionnez la même référence de nombreuses fois de façon successive, vous pouvez vous servir du mot « ibid. » afin de montrer que la référence bibliographique est pareille que celle déjà citée juste auparavant. 

 

Exemple : 

1.     Alexia, 15 mai 2024. « Analyse de la méthode d’explication de texte en philosophie ». Paris, p. 30.

2.     Ibid., p. 45.

3.     Ibid.

 

D’après ce modèle, la deuxième annotation en bas de page informe que l’on rapporte au même ouvrage que dans l’annotation initiale, par contre avec une page distincte. Le troisième exemple quant à elle, signifie que l’on poursuit la référence avec le même ouvrage, mais sans mentionner un nouveau numéro de la page. 

Dans les références bibliographiques

Quoique « ibid.» soit notamment employé dans les annotations en bas de page, il peut aussi se présenter dans la liste des bibliographies quand les mêmes références sont mentionnées de nombreuses fois. Néanmoins, cela doit être lié aux principes de style que vous employez, par exemple, APA, MLA, Chicago, etc. Dans de nombreux cas, il est essentiel de ne pas citer « ibid. » dans la liste des bibliographies et d’écrire chaque référence listée sous forme complète.

Comment utilise-t-on correctement « ibid. » ?

Avant d’utiliser le terme « ibid. », vous devez confirmer s’il est validé par le style de référence que vous avez sélection. Plusieurs styles n’appliquent plus ce mot, donc si vous servez de l’ibid. pour les citations, veillez respecter les éléments suivants:

  • Toujours ajouter le point qui démontre que le terme ibid. est un acronyme ;
  • Ne jamais employer ibid. que lorsque vous devez guider le lecteur vers une référence susmentionnée qui présente des détails ou données complets sur la source ;
  • Ne servez pas de ce terme si vous avez indiqué plusieurs références dans la note de bas de page, car on ne saura pas à quelle source elle réfère. 

Vérification du style de citation

Cette vérification consiste à savoir le style de citation que vous êtes tenu de respecter. En effet, les règles de citations telles que Chicago et Turabian accordent l’usage du terme ibid., alors que les autres styles tels qu’APA et MLA ne l’accordent pas. Ainsi, renseignez-vous sur les critères de votre secteur de recherche.



Être attentif à la continuité

Il faut faire en sorte que l’usage de l’acronyme ibid. soit juste et convenable. Ce terme ne doit être employé que si la citation antérieure est identique. Lorsque vous interposer une autre référence entre deux, vous devrez réécrire l’intégralité de la citation de la source initiale, quand vous y évoquez à nouveau.

Conservation de la clarté

L’une des finalités dominantes de la référence est de guider le lecteur en le permettant de découvrir sans difficulté les sources. L’emploi extrême de l’abréviation ibid. peut occasionnellement compromettre la lisibilité. Or, dans le cas où vous éprouvez des incertitudes sur l’appréhension, il est plus adéquat de réécrire intégralement la citation au lieu de prendre le risque de dissuader votre audience.

Les alternatives à « ibid »

Si vous êtes conscient que le terme ibid. n’est pas approprié aux règles de votre style de référence ou à votre lecteur, on peut trouver quelques options telles que :

« Id. »

Le terme Id. représente un acronyme latin. Ceci veut dire « idem » ou encore « le même ». Et bien sûr, on peut avoir recours à cette autre abréviation. Or, son utilisation est peu fréquent que celle de ibid. et est dans la plupart du temps destiné à des contextes particuliers.

Répétition de la citation

Dans certaines circonstances, la réitération de l’intégralité d’une référence peut s’avérer être plus distincte pour le public. Cela peut être particulièrement exact si les références sont séparées ou intercalées dans le document.

Conclusion 

En apprenant l’usage du terme ibid.  et en le pratiquant de manière correcte, vous pourrez à la fois perfectionner la visibilité de vos documents et soutenir votre réputation en tant qu’étudiant compétent et chercheur.

Toutefois, il ne faut pas négliger les règles de citation de votre secteur de recherche et toujours être prévoyant à la lisibilité de vos sources. L’emploi d’ibid. peut  être représenté comme un point fort, mais une meilleure référence est avant tout une citation qui servira à votre audience de connaître le cours de votre pensée. Elle peut également l’aider à récupérer facilement vos sources.