Les différentes caractéristiques d’un mémoire
Un mémoire DSCG n’échappe pas à la plupart des caractéristiques générales d’un mémoire de master. En effet, il doit présenter une introduction, un développement sur une situation ou un sujet spécifique et une conclusion.
Quel que soit le domaine d’étude, un mémoire de niveau master constitue généralement le rendu final d’un travail de recherche ou d’analyse autour d’une problématique. La problématique est tirée d’un sujet pertinent et original. Elle doit être précise, pertinente par rapport au sujet et bien formulée.
- Exemples de sujets et de problématiques pour un mémoire DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
- Exemple de mémoire avec sa problématique, déjà rédigé : Dans quelle mesure l'adoption des normes IFRS au sein des banques a-t-elle une incidence sur la formation et le management du personnel comptable bancaire ?
A partir de cette problématique, l’étudiant doit élaborer des questions de recherches et des hypothèses de travail qui vont définir l’orientation du mémoire. Ensuite, il faut constituer une revue théorique des études réalisées sur le sujet choisi.
La rédaction du mémoire requiert donc un travail de recherche sur le sujet étudié. L’étudiant doit recourir à des sources pertinentes et variées. Il est important de les citer dans le document suivant les normes académiques en vigueur, bien qu’elles soient déjà indiquées pour la demande d’agrément dans le cas du DSCG.
Plus développé qu’un rapport de stage, le rendu final du document doit constituer un apport significatif au domaine des sciences de gestion et de la comptabilité. Il faut garder à l’esprit que le mémoire est un document personnel qui ne se contente pas de décrire des faits. Il inclut une analyse approfondie et une argumentation cohérente et pertinente.
La structure d’un mémoire DSCG
Un mémoire de Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion cohérent repose sur une structure précise qui répond aux exigences du jury. Il est demandé de structurer ce mémoire en deux grandes parties. La première présente le cadre de stage et la deuxième constitue la rédaction proprement dite du mémoire.
La présentation du cadre de stage
La première partie d’un mémoire DSCG est composée d’une dizaine de pages et porte principalement sur le stage du candidat. Dans cette partie, il doit présenter l’organisme dans lequel il a effectué son stage, ainsi que les missions qu’il a réalisées tout au long de cette expérience.
En plus, les normes de rédaction du mémoire DSCG exigent d’indiquer les outils informatiques auxquels il a eu recours, et éventuellement, les problèmes rencontrés. Il faut aussi ressortir le lien entre ses apprentissages théoriques et les pratiques professionnelles développées ou acquises.
Le développement d’une question de recherche
La deuxième partie du mémoire représente le développement du sujet choisi sur 50 pages au maximum. La soutenance du mémoire porte principalement sur cette partie. Rédigée comme un mémoire de recherche en master, elle se structure en trois parties qui sont l’introduction, le développement présenté suivant des titres et sous-titres et, la conclusion.
L’introduction part d’une idée générale ou accroche pour annoncer le sujet du mémoire, la problématique de recherche et le plan. Il est possible de faire un plan dialectique en suivant le modèle thèse, antithèse et synthèse. L’étudiant peut aussi choisir un plan diagnostic qui consiste à poser un problème, à l’analyser et ensuite proposer un ensemble de solutions.
Il y a également le plan catégoriel qui repose sur les différentes problématiques rencontrées pendant son stage. Dans ce cas, le sujet de mémoire porte sur ces problématiques, et il faut les présenter de manière approfondie d’un point de vue professionnel. Cette présentation peut par exemple relever et analyser ;
- Des avantages ;
- Des forces ;
- Des faiblesses ;
- Des opportunités ;
- Des points de questionnement professionnel, social, économique, etc ;
Il revient à chaque étudiant de choisir le plan qui convient le plus à son sujet, et qui lui permettra d’apporter les éléments nécessaires à sa problématique.
Le développement doit être un ensemble cohérent qui allie les connaissances théoriques de l’étudiant et ses propres réflexions. Il peut s’appuyer sur des données collectées pendant une observation en entreprise ou lors d’entretiens, voire d’enquêtes. Dans tous les cas, il doit refléter les capacités d’analyse de l’étudiant.
Pour finir, la conclusion du mémoire présente une synthèse des grandes lignes du développement. Elle apporte aussi une réponse à la problématique de manière brève et précise. Elle peut inclure une ouverture vers d’autres questionnements, si l’étudiant le souhaite.
La mise en forme du mémoire DSCG
Le mémoire DSCG est évalué autant sur le fond que la forme. Il faut donc s’assurer de respecter rigoureusement les règles de mise en forme et de mise en page de ce type de mémoire, notamment par rapport à :
- La typographie ;
- L’ensemble du contenu qui doit être justifié ;
- La pagination ;
- La bibliographie et la manière dont les auteurs sont cités.
Par ailleurs, il faut préciser le titre du mémoire, son nom, le nom de l’entreprise et celui du maître de mémoire sur la page de garde. Les autres pages nécessaires sont la page de remerciement, le sommaire, le résumé, le lexique sur les abréviations et termes techniques utilisés, les annexes et la table des matières.
Quelques conseils clés pour rendre un mémoire DSCG parfait
Rendre un mémoire parfait signifie s’assurer qu’il ne présente aucune faute et répond à toutes les règles de rédaction académique, ainsi qu’aux attentes du jury. Voici deux conseils clés qui permettent d’y arriver.
Se faire accompagner par un expert d’aide à la rédaction
La rédaction d’un mémoire parfait nécessite un temps considérable et une bonne connaissance des méthodologies de rédaction. Un expert d’aide à la rédaction maîtrise ces méthodologies et peut accompagner tout au long de la rédaction du mémoire DSCG.
Il peut aider l’étudiant à structurer ces idées, bien formuler sa problématique, corriger la méthodologie et les fautes, relire le mémoire et lui faire gagner du temps. De plus, il connaît les attentes du jury. Cela lui permet d’améliorer la qualité du document et de s’assurer que le rendu final répond aux attentes.
Faire relire son mémoire
La relecture du mémoire est une étape à part entière dans le processus de rédaction. En plus de le relire soi-même, il faut le faire relire par un tiers. Ce dernier peut repérer les incohérences et les fautes. Il est plus à même de donner un avis objectif sur le contenu, ainsi que sur la forme s’il est expert en mémoire DSCG.
Un mémoire relu par plusieurs personnes et sans faute montre le soin apporté au travail. Cela augmente considérablement les chances que le jury valide le rendu final.
Conclusion
Un mémoire DSCG doit suivre une structure cohérente et respecter les normes en ce qui concerne sa mise en forme. Il ne s’agit ni d’un rapport de stage, ni d’un simple mémoire de recherche. En suivant les conseils donnés ci-haut, l’étudiant améliorera sa qualité afin de le rendre parfait pour le jury.
Références/Sources :
Compta-Online : https://www.compta-online.com/conseils-pour-la-redaction-du-memoire-de-ue7-du-dscg-ao3111 ; https://www.compta-online.com/essentiel-du-plan-de-memoire-de-dscg-les-differentes-parties-ao1964; https://www.compta-online.com/memoire-de-dscg-les-regles-de-redaction-ao2002 ; https://www.compta-online.com/essentiel-du-plan-de-memoire-de-dscg-les-differentes-parties-ao1964