Erreur 1: ne pas relire

L’une des erreurs les plus fréquentes consiste à rendre plus ou moins son travail dans l’urgence, sans prendre le temps de le relire. Pourtant, même avec la meilleure volonté du monde, les erreurs sont possibles, que ce soit en termes d’orthographe, de grammaire ou autres. La majorité des erreurs sont liées à l’inattention et peuvent être supprimées lorsqu’il y a relecture.

Une fois le travail de rédaction terminé, nombreux sont ceux qui se dépêchent pour rendre leur travail. Il y a en effet beaucoup de fatigue accumulée lors de l’année. 

Il est toutefois conseillé de prendre du temps pour relire son travail calmement, à tête reposée. Dans cette étape, il est également conseillé de faire appel à une autre personne, soit un ami ou un membre de sa famille pour relire son travail. Les tierces personnes sont souvent les plus aptes à relever les fautes d’inattention et à apporter un œil neuf à l’ensemble du travail réalisé. Les tuteurs rédacteurs de MyStudies sont aguerris à cet exercice de relecture et correction.

En outre, avec la technologie actuelle, il est bien plus facile d’utiliser les nouveaux outils de correction automatiques, ainsi que les outils anti-plagiat. 

 

Erreur 2: ne pas prêter attention aux consignes ou à la qualité de la présentation

Les étudiants qui réalisent un mémoire sont bien entendu reliés à une université. Au sein de cette université, il y a des normes, des directives, que les étudiants doivent suivre pour valider leur mémoire et réussir à fortiori leur année. 

A cet effet, ces directives concernent la présentation du mémoire en lui-même, la police, les interlignes, etc. Des sanctions peuvent être appliquées si les consignes ne sont pas suivies. 

Par conséquent, la relecture, dont nous parlions plus haut, sert entre autres choses à s’assurer que les normes imposées sont respectées. 

Chaque établissement donne un « guide du mémoire », les étudiants doivent donc absolument le lire avant même de commencer leur rédaction. 

 

Erreur 3 : ne pas vérifier ni sauvegarder son contenu

La rédaction d’un mémoire demande du temps, et une certaine rigueur. Tout au long de la rédaction, les étudiants sont concentrés et il peut y avoir des répétitions, des contradictions que seule une relecture approfondie permettra de mettre en avant. 

S’il y a des contradictions, c’est que l’ensemble manque de cohérence, et cette cohérence est pourtant nécessaire pour s’assurer une bonne note. 

Dans un premier temps, il faut s’assurer que tout soit logique, et cela commence par le fait que les parties du mémoire soient cohérentes avec les parties données dans le plan. 

La réponse donnée à la problématique dans la conclusion doit correspondre à ce qui est écrit dans l’introduction. En outre, le problème de fond doit avoir été traité, les hypothèses doivent avoir trouvé une solution. 

L’ensemble du document doit enfin être harmonieux, ici aussi, nous sommes dans une optique de logique. Plus le mémoire est structuré, et plus jury percevra chez l’étudiant une pensée claire et cohérente avec son projet.

La sauvegarde est primordiale. Un mémoire représente un écrit de plusieurs dizaines de pages, il serait très imprudent de ne pas le sauvegarder. Il est conseillé à cet effet d’enregistrer le tout sur une clé USB par exemple ou sur un cloud. Les solutions ne manquent pas aujourd’hui pour éviter de perdre bêtement son travail. 

La règle pour un mémoire réussi : deux copies au format physique, ou papier et deux sauvegardes en ligne (cloud et clé USB par exemple, ou bien disque dur externe). 


Erreur 4 : ne pas vérifier la bibliographie 

La bibliographie est l’une des parties les plus importantes du mémoire, surtout dans le contexte actuel. En effet, le plagiat est de plus en plus fréquent, il est parfois complexe de déterminer si un contenu est authentique ou non. Une bonne bibliographie permet aux lecteurs de vérifier l’ensemble des sources. 

Il s’agit d’un document qui permet de prouver la crédibilité de l’étudiant, ainsi que son sérieux. 

Il faut donc éviter de ne pas vérifier la bibliographie, de donner des sources trop floues ou dont on ne peut relever la source. Il ne faut pas oublier de mentionner lorsque telle ou telle partie fait partie d’une citation, par exemple. 

Une bibliographie ne s’effectue pas n’importe comment, il y a un certain nombre de règles à respecter : mise aux normes bibliographiques par un tuteur rédacteur certifié

Erreur 5 : ne pas rendre un travail personnel 

Le propre d’un mémoire est d’être un travail personnel, il doit refléter la personnalité du candidat et ne pas se contenter d’être un simple descriptif, une simple récitation de cours. 

Une problématique est avancée dans l’introduction, et le jury attend de l’étudiant qu’il soit capable de donner un point de vue personnel sur le sujet en question. La partie de la soutenance orale, qui est souvent la dernière épreuve avant la fin de l’année, est une partie résolument personnelle. Le jury souhaite avoir une discussion avec le candidat, et non pas que ce dernier se limite à réciter ou à lire des notes. 

Avant de le rendre, il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions, comme de savoir quelle est sa réflexion sur le sujet choisi. Il est demandé aux élèves de choisir un sujet qui les passionne, qui les anime d’une manière ou d’une autre ; ainsi il est plus facile de développer une opinion sur le sujet.

 

Erreur 6 : ne pas consulter son directeur de mémoire avant la remise 

Le directeur de mémoire est nécessaire pour donner confiance aux étudiants. 

Il est un moyen sûr de valider son mémoire. Les étudiants doivent le consulter pour qu’il puisse relire le tout, ils peuvent poser des questions sur ce qui peut être amélioré et enfin, il valide l’ensemble de la méthodologie. 

Erreur 7 : ne pas faire attention aux échéances 

Une autre erreur, qui peut être assez fréquente, est de ne pas respecter le calendrier défini par son école ou son université. 

En effet, des sanctions peuvent être appliquées en cas de retard, pouvant aller jusqu’à refuser que le candidat ne soutienne son mémoire et que celui-ci soit reporté à l’année suivante. 

En outre, cela donne une mauvaise image du candidat, ce qui est fâcheux à ce niveau d’études. Il faut garder à l’esprit que le mémoire en lui-même n’est pas la seule chose qui soit évaluée. Il y a aussi le respect des délais, le sérieux de l’élève qui entrent en ligne de compte. 

 

Erreur 8 : oublier des annexes importantes 

Dans certains cas, les annexes peuvent avoir une réelle importance pour illustrer les propos, ou pour les prouver. 

Les oublier donne une mauvaise impression au jury, et peut s’en ressentir sur la note finale. 

Erreur 9 : ne pas faire attention à l’introduction et à la conclusion 

L’introduction et la conclusion apparaissent comme étant deux parties très importantes dans l’écriture d’un mémoire. Lorsque les étudiants sont un peu en retard dans les délais, il peut arriver que ces parties soient négligées. Pourtant, elles se situent en début et en fin de document, elles sont donc la première et la dernière chose que le lecteur va lire. Ce sont ces impressions qui sont souvent les plus importantes. 


Erreur 10 : oublier de référencer les pages du document 

Le fait de marquer les pages d’un mémoire est primordial. Il ne s’agit en effet pas d’une dissertation de quelques mots mais bel et bien d’un travail de plusieurs dizaines de pages, avec un sommaire qui relate les parties et les pages où le lecteur pourra les trouver. 

Dans la précipitation, il ne faut donc pas oublier de paginer l’ensemble du document !

 

Conclusion 

Le fait de rendre son mémoire, travail qui a pris du temps, est un moment important dans la vie d’un étudiant. 

Les étudiants ne rendent pas seulement un devoir lambda, ils clôturent un véritable projet, ils montrent leurs compétences dans un domaine donné. Éviter toutes les erreurs mentionnées ci-dessus permet d’optimiser ses chances de réussite. 

https://www.letudiant.fr/jobsstages/nos-conseils/comment-rediger-un-memoire.html

https://www.sciencespo-lille.eu/sites/default/files/guide_preparer_et_rediger_un_memoire_de_recherche.pdf