La rédaction d'un mémoire occupe une grande partie de l'année pour les étudiants, de licence ou de master selon le cas.
Il s'agit d'un travail qui demande beaucoup d'organisation et de rigueur. Nous allons détailler dans cet article la méthodologie pour le rédiger dans les meilleures conditions.
Le mémoire universitaire est important à bien des égards, puisqu’il permet de valider l’année universitaire et de développer un certain nombre de compétences.
Il s’agit d’un travail de recherche approfondi, qui ne peut se comparer à une simple note de synthèse. Selon les filières choisies, le mémoire universitaire peut dépasser les 50 ou 60 pages, d’où la nécessité de bien s’y préparer à l’avance et de ne pas appréhender sa rédaction au dernier moment.
Le mémoire est un document structuré et argumenté, qui répond à une problématique précise selon un plan rigoureux. Il repose également sur l’analyse de différentes sources.
Ce type de travail doit se distinguer d’une dissertation traditionnelle en cela qu’elle apporte une valeur ajoutée à un domaine spécifique.
Par conséquent, parmi les principales caractéristiques, on va retrouver :
Enfin, le mémoire universitaire doit proposer un apport original, et non pas se contenter de retracer ce qui a déjà été fait.
Parmi les principaux objectifs, le mémoire universitaire va permettre de développer une argumentation en cohérence avec un sujet donné. Outre l’argumentation, les élèves apprennent également à travailler en autonomie pendant plusieurs mois.
Les candidats apprennent à réaliser un travail méthodologique, mettant en avant l’analyse et le raisonnement nécessaire pour pouvoir apporter quelque chose aux études académiques, et non uniquement traiter de sujets qui existent déjà.
Le mémoire universitaire va permettre aux étudiants de valider leur année, comme nous l’avons dit plus haut, mais aussi de préparer de potentielles recherches futures. Pour d’autres, il s’agira aussi de se préparer de manière efficace à une vie professionnelle.
La première étape consiste à trouver un sujet et la problématique qui lui sera associée. La majorité du temps, les candidats peuvent faire appel à un directeur de mémoire qui les aide dans ce premier choix, afin que la problématique ne soit pas trop éloignée du sujet.
Le mémoire universitaire est un travail qui se réalise en totale autonomie ; le directeur de mémoire donne des pistes, sert de guide.
Le sujet doit être à la fois en cohérence avec la filière mais aussi avec les intérêts du candidat. Il est très complexe d’écrire sur un sujet qui ne présente aucun intérêt pour l’élève, car comme nous l’avons dit plus haut, il s’agit d’un travail rigoureux et qui prend du temps.
La problématique apparait sous la forme d’une question, elle doit être précise, afin de cadrer le sujet et d’éviter de trop s’éparpiller. Le mémoire devra répondre à cette problématique.
Une fois le sujet défini, le candidat doit identifier les sources dont il va pouvoir se servir.
Dans le contexte actuel et selon le sujet, les sources peuvent être très diversifiées, avec les supports physiques, mais aussi numériques. Au vu de la multitude des sources, il est nécessaire de les classifier selon les étapes de l’argumentation.
Le candidat devra donc choisir ses sources avec attention.
A ce moment-là, il est également nécessaire d’effectuer une revue de littérature, afin de connaître les recherches qui ont déjà été menées sur le sujet. Comme nous l’avons dit plus haut, l’objectif du mémoire universitaire est de proposer quelque chose de nouveau.
La recherche se décline en plusieurs méthodologies, la qualitative, la quantitative ou la mixte, qui combine les deux.
Le mémoire commence par une introduction, qui présente le sujet et son choix par le candidat. Vient ensuite la problématique ainsi que les hypothèses, et l’explication du choix de la méthode.
Il est à noter que l’introduction et la conclusion sont deux parties très importantes, elles constituent ce que le correcteur va lire en premier et en dernier. Il est donc primordial de les soigner afin de donner une bonne impression globale.
Le développement est souvent décliné en trois parties, avec le cadre théorique ; il est en effet important d’expliquer les termes présents dans le sujet. Vient ensuite l’argumentation à proprement parler, avec les études de cas, les enquêtes. Enfin, la troisième partie comprend une discussion, une analyse des résultats. C’est également dans cette partie que les nouvelles recherches seront comparées à celles qui ont déjà été menées. Le candidat pourra mettre en avant leur valeur ajoutée. Il sera également question de développer les limites des théories, ainsi qu’une éventuelle remise en question des hypothèses qui auront été formulées au départ.
La conclusion est une synthèse de l’ensemble, une réponse à la problématique, et pose une ouverture pour d’éventuelles recherches futures.
Le mémoire universitaire doit respecter un certain nombre de règles, il doit être rédigé sous une forme claire et précise. Les citations doivent aussi respecter les normes APA.
Bien entendu, il est essentiel de consacrer un temps important pour la relecture du document.
La soutenance arrive à la fin de l’année, et cette étape-là doit aussi se préparer. Le candidat devra anticiper les questions posées par le jury, et défendre sa position ainsi que ses arguments.
Rédiger un mémoire universitaire constitue une étape importante dans la vie des étudiants, car il permet de valider une année, mais aussi de se préparer aux recherches futures ou à la vie professionnelle.
Il s’agit d’un travail qui demande rigueur et organisation, et qui fait appel aux capacités de synthèse, d’argumentation et de recherches des étudiants et qui répond à une méthodologie précise.
https://www.sciencespo-lille.eu/sites/default/files/guide_preparer_et_rediger_un_memoire_de_recherche.pdf
https://www.letudiant.fr/etudes/3es-cycles-et-masters/comment-rediger-un-memoire-de-master.html